HISTOIRE DE VAMPIRES
Les histoires de vampires, c'était mieux avant...
Depuis que je suis tout petit, j'adore les histoires de monstres. Et le monstre des monstres, celui qui fout les jetons à tout le monde, le King des King, c'est LE VAMPIRE.
Qui dit vampire, dit bien évidement DRACULA, imaginé par l'Immense Bram STOCKER, et adapté des dizaines de fois au cinéma. Et moi, j'aime le cinéma, même si le cinéma aussi, c'était mieux avant, mais nous en reparlerons une autre fois.
Donc, le cinéma nous offre :
1. Dracula (Dracula, Tod Browning, 1931) avec Bela Lugosi
Pauvre Bela Lugosi qui perdit sa gloire avec la disparition du cinéma muet. Oublié de tous, il sombra dans l'alcool et la drogue, avant de devenir l'acteur fétiche de Ed Wood, le cinéaste le plus nul de tous les temps. Ed Wood dont les films sont tous devenus cultissimes aujourd'hui, et dont la vie a été raconté par le grand Tim Burton lui même.
2. Nosferatu, fantôme de la nuit (Nosferatu: Phantom der Nacht, Werner Herzog, 1979) avec Klaus Kinski
Klaus KINSKI est comme toujours flippant dans ce rôle qui lui allait comme un gant. Quant à la craquante victime, il me semble bien qu'elle est jouée par Adjani, ce qui explique mieux la passion du pauvre Nosfératu.
3. Puis, de la même manière qu'Universal, la Hammer adapte les classiques de l'horreur et écris de nombreuses suites et ce dans un style très différent. Evidemment, sur le nombre, on échappera pas à quelques navets. Mais l'ambiance de ces films justifie que votre petite amie serre trés fort votre main pendant la projection.
- Le Cauchemar de Dracula (Horror of Dracula, Terence Fisher, 1958) avec Christopher Lee
- Les Maîtresses de Dracula (The brides of Dracula, Terence Fisher, 1960)
- Dracula, prince des ténèbres (Dracula, Prince of Darkness, Terence Fisher, 1965) avec Christopher Lee
- Dracula et les femmes (Dracula has risen from the Grave, Freddie Francis, 1968) avec Christopher Lee
- Les Cicatrices de Dracula (Scars of Dracula, Roy Ward Baker, 1970) avec Christopher Lee
- Une messe pour Dracula (Taste the blood of Dracula, Peter Sasdy, 1970) avec Christopher Lee
- Les Sévices de Dracula (Twins Of Evil, John Hough, 1971)
- Dracula 73 (Dracula A.D. 72, Alan Gibson, 1972) avec Christopher Lee
- Dracula vit toujours à Londres (The Satanic Rites of Dracula, Alan Gibson, 1973) avec Christopher Lee
- La Légende des sept vampires d'or (The Legend Of The 7 Golden Vampires, Roy Ward Baker, 1974) avec John Forbes-Robertson
4. Enfin, Dracula (Bram Stoker's Dracula, Francis Ford Coppola, 1992) avec Gary Oldman
Le meilleur selon moi. Tourné dans les "années Sida", on peut y voir en parallèle une réflexion sur les nécessités de se protéger de certains amours.
Dracula s'il est le plus grand, n'est pas le seul vampire, star du grand écran. LESTAT en est un autre.
Entretien avec un vampire, est, avant d'être un film, une oeuvre littéraire de très haute tenue. Anne Rice lui donne une humanité que ne possède pas son prédécesseur. Et le film qui en est tiré est remarquable.
Et puis soudain, il y eu ça :
TWILIGHT : 4 romans à l'eau de rose, et un film...
Le mythe s'effondre... Le vampire devient soudain un éternel jeune étudiant dont la passion est le base ball.
Il vit en famille et en plein jour, n'a plus peur des églises, de l'eau bénite, des balles d'argent ni de Van Helsing, mais... il est puceau et l'idée d'embrasser une fille le met dans tous ses états.
A part ça, le vampire adore grimper dans les arbres, vivre en famille, aller à la fac... On se demande franchement pourquoi un type de 2000 ans passe sa vie à la fac entouré de crétins incultes et de minettes en chaleurs. Moi, si j'étais immortel, je pense que je passerai ma vie ailleurs que dans une salle de classe à écouter un prof teigneux m'expliquer pour la ième fois un cours dont je n'ai rien à b... Sans compter qu'à force de redoubler ma première année, je finirai par passer soit pour un âne, soit pour un blaireau.
"Mais le vampire de TWILIGHT, il est juste ... trop beau. Hiiiiiiii !!!" Ca, c'est la réponse des minettes de 14 ans qui sont persuadées qu'elles viennent de voir LE film du siècle.
TWILIGHT, donc... Pour les nostalgiques du club Dorothée, Princesse Sarah, et Candy. Pour les autres, les amateurs de films fantastiques, il convient de préciser que même Casimir est plus effrayant que ce faux vampire aussi inexpressif qu'un navet trop cuit dans un pot au feu.